Les puissances de la Marche |
843 |
La dislocation de l'empire constitué par Charlemagne en 843
divise le territoire régional entre France et Empire, qui ne peuvent s'opposer
à l'avénement des principautés territoriales quasi autonomes. | ||
884 |
Le Comté de Flandre est une principauté quasi autonome.
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IX-XIIéme |
Le comté de Flandre s'accroit rapidement face au pouvoir carolingien trop faible. Le Hainaut connaît des difficultés bien plus importantes pour s'affirmer face à l'Empire tandis que le Cambrésis devient une terre d'église où le pouvoir religieux absorbe le pouvoir comtal pour mieux servir la Lotharingie. Le dynamisme démographique est à la mesure du succès économique et politique régional : en Artois, par exemple la densité de population atteint 70 habitants au kilomètre carré. C'est sous Arnoul le Grand que la Flandre connaît son extension territoriale maximale. Un recul progressif de la mer modifie l'ensemble du littoral. C'est la trangression dunkerquoise IV.
Malgré le climat politique violent et instable, l'essor économique et social flamand est éclatant. Arras est un centre économique et culturel de première importance dans le monde chrétien. Une véritable explosion démographique témoigne de la prospérité dont bénéficie toutes les couches de la population. Très vite les puissantes cités vont s'opposer aux comtes pour l'obtention de privilèges communaux. Le roi de France en profite pour intervenir dans les affaires d'un vassal aussi puissant. | ||
1191 |
La Flandre doit renoncer aux territoires qui constitueront l'Artois.
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1214 |
Le comte de Flandre, allié à l'Angleterre et à l'Empire est battu à Bouvines par Philippe Auguste roi de France.
La lutte se poursuit pourtant, scellant un sentiment national flamand.
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1223 | L'Artois, le Ternois et le Boulonnais sont incorporés au domaine royal. |