I et II |
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Aux temps gallo-romains, la région est englobée dans le vaste ensemble appelé Belgique.
Elle est divisée en cités.
Tarvanna (Thérouanne),capitale des Morins
Bagacum (Bavay),capitale des Nerviens
Nemetacum (Arras) : où existait déjà une occupation gauloise, capitale des Attrébates
sont des créations romaines
Le réseau des voies romaines en toile d'araignée est si important qu'il marque encore
certaines de nos infrastructures : (les chaussées Brunehaut).
Il s'oriente vers :
Le littoral, Boulogne (Gesorium ou Bononia selon les époques), porte de la Bretagne romaine.
L'Est (Le Rhin) et l'Italie.
La vie reste essentiellement rurale et axée sur deux ressources : le blé et la laine.
Dioscures II et III siècles
Une activité prouvée d'extraction de sel marin (de Calais à Dunkerque)
alimente un commerce à destination du Nord de la Gaule et peut être jusqu'au Rhin.
Boulogne devient un grand port assurant les relations militaires et commerciales
avec la (Grande) Bretagne.
Si la Christianisation est fragile, le latin élimine progressivement le celtique, sauf au Nord.
La prospérité se traduit par un développement démographique sensible, même si la hantise des invasions reste très présente.
Trésor de Beaurains
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