L'époque Bourguignonne |
1369 |
Le roi de France Charles V marie son frère Philippe le Hardi, duc de
Bourgogne avec Marguerite, la fille de Louis de Mâle, comte de Flandre. Par le harsard des successions, Philippe le Hardi hérite en 1384 de la Flandre et de L'Artois. L'alliance anglo-flamande est rompue et après quelques soubresauts, la Flandre se soumet à son nouveau souverain. Philippe rassemble les territoires sous sa coupe et fait des territoires du Nord, le fleuron de sa Maison de Bourgogne. La région connaît, le temps de règnes, l'âge de la puissance bourguignonne à défaut d'un véritable âge d'or. En effet, les faits de guerre et les désastres naturels sont toujours menaçants tandis que la mutation économique et démographique frappe l'ensemble de l'Europe du Nord-Ouest pendant des décennies pour atteindre son paroxisme vers 1420-1440. | ||
1407 |
La France se déchire entre Armagnacs (la maison d'Orléans) et Bourguignons. Le pays est plongé dans ma guerre civile. Le Nord est prêt à s'allier de nouveau à l'Angleterre, L'économie devient de plus en plus le véritable enjeu des campagnes militaires. L'armement lui même évolue. | ||
1415 |
Le roi d'Angleterre Henri VIII remontant de Normandie, affronte le roi de France Charles VI à Azincourt.
C'est un nouveau désastre pour la noblesse française incapable de s'adapter aux nouvelles techniques de combats. La Maison de Bourgogne s'étend encore : comté de Boulogne, puis du Hainaut. Le grand duc d'Occident peut alors rêver d'un nouvel Empire du Milieu, un nouveau découpage en bandes Nord Sud de L'Europe dont il détiendrait le centre, l'ancienne Lotharingie. | ||
1435 |
Philippe le Bon, duc de Bourgogne abandonne l'alliance anglaise en échange du Ponthieu.
Mais, quatre ans plus tard le commerce anglo-flamand reprend.
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1461 |
Charles le Téméraire dernier duc de Bourgogne, affronte Louis XI. L'Artois et la Picardie sont ravagés. | ||
1475 |
La fin de la Guerre de Cent Ans est enfin signée.
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