Eugène François VIDOCQ
1775-1857
né à Arras, le 23 juillet 1775, Après une jeunesse qui le voit soldat, escroc, bagnard, il devient en 1811 chef de la brigade de sûreté.
sources : Encylopédie Universalis |
Elevé au niveau du mythe littéraire, moins pour les publications de ses "Mémoires" que pour
les personnages de Vautrin et de Valjean qu'il aurait inspirés à Balzac et à Hugo, Vidocq appartient
surtout à l'histoire de la police. |
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Les débuts de Vidocq sont si éclatants qu'une brigade spéciale formée d'anciens bagnards lui est confiée en 1811. Pasquier, qui succède à Dubois, reconnaît dans ses "Mémoires : "Cette confiance accordée avec autant d'abandon à un homme condamné a été d'un très mauvais effet et elle a beaucoup contribuée à déconsidérer la police". A la suite d'un scandale, Vidocq est invité à se retirer en 1827. Il possède à cette date une solide fortune acquise de façon douteuse, si l'on en croit les souvenirs de l'un de ses successeurs, Canier. Rappelé à la tête de la Sûreté le 31 Mars 1832, mais rendu responsable de la répression antirépublicaine de Juin 1832, il donne sa démission le 15 Novembre. Il fonde alors une police privée. Le succès de ses "Mémoires" en 1828 avait été considérable; aussi publie-t-il, en 1836, Les voleurs et, en 1844, Les vrais mystères de Paris. Son prestige est énorme auprès des grands écrivains du temps: Balzac, Hugo, Lamartine, Dumas, Janin,Soulié et Sue. Ses nouvelles arrestations, en 1837 et en 1843, à la suite d'obscures manoeuvres de la police, lui valent un regain de popularite. Il meurt sous le Second Empire. |