LES METIERS DU BOIS
Le bois d'oeuvre.

Durant des siècles, les rails sur lesquels roulaient les wagonnets au fond des mines, furent faits en bois durs comme le chêne, le charme et le hêtre ; mais ils duraient au maximum deux ou trois mois.
On utilisait parfois des rails en bois blanc recouverts de bandes cloutées en bois dur, que l'on pouvait remplacer.
Le bois du pin sylvestre était apprécié comme bois de mine.
Avant de se rompre, il émet des craquements qui permettaient aux mineurs d'évacuer la galerie avant qu'elle ne s'effondre.
Les radeaux en bambou de Formose sont recourbés à l'avant, moins à l'arrière. D'une longueur de 9m ils sont montés par trois pagayeurs.
Sur cette pirogue égyptienne, un cordage tendu de l'avant à l'arrière prévenait l'affaissement de la proue et de la poupe, recourbées vers le haut.
On le tendait en faisant tourner une barre enfilée dans un anneau, à l'avant du bateau.
Des cales de bois servaient à maintenir la bonne courbure de la coque pendant la construction.
La construction d'un vaisseau de guerre en bois était une importante entreprise, comparable à celle d'une cathédrale.
Elle demandait l'engagement de grande dépenses, le recrutement de nombreux ouvriers, mais aussi l'utilisation d'une grande quantité de bois représentant une petite forêt.
Pour un navire de ligne au milieu du XVIIIe siècle, à 74 canons, on abattait environ 3700 arbres adultes.
Le Bounty
Le célèbre VICTORY, navire amiral de Nelson à Trafalgar, qui portait 104 canons, nécessita l'abattage d'environ 30 hectares de forêt de chêne.


Pour la charpente du bateau, on employait beaucoup de troncs ayant poussé courbés, qui donnaient des poutres courbes nettement plus résistantes.
Les pièces tirées de grumes courbes pour les arcasses latérales étaient les plus difficiles à trouver : il fallait découvrir de grand arbres à tronc fourchu.


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