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Une motte féodale est un édifice de terre surmonté
d’une construction fortifiée attestant le pouvoir des seigneurs nobles au Moyen Âge.
Le château à motte est toujours composé d’un monticule artificiel ou naturel retaillé,
et d’une tour en bois ( donjon ). Le plus souvent, une enceinte circulaire autour de la
motte isole une basse-cour, et des fossés remplis d’eau entourent le donjon et d'autres bâtiments.
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La motte féodale apparaît à la fin du 10è siècle au nord de la France, en Flandre et en Normandie, c'est à dire dans les régions de plaines où les forêts et l’humidité des sols rendent possible l’entassement de la terre et la construction de bâtiments de bois.
Le château à motte est habité par une garnison de guerriers. À leur tête, un chef représente et défend les intérêts du noble ou de l’évêque. Cette garnison est souvent complétée par les chevaliers du voisinage. D’autres habitants vivent dans le château ( femmes, serviteurs, prêtre desservant la chapelle ) et dans la basse-cour (artisans, paysans).
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Dans la motte féodale, les guerriers vivent grâce aux prélèvements opérés sur les paysans.
L’abandon de nombreuses mottes au profit de
châteaux forts en pierres maçonnées plus rares
mais plus puissants marque, à partir de la fin du
12è siècle, l’avènement des grandes seigneuries féodales.
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Cette diffusion des châteaux à motte
a été prouvée par la photographie
aérienne, les fouilles et l'étude du terrain.